Centre Ophtalmologie République

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DMLA

Notre cœur de métier : La Rétine

DMLA : Dégénérescence maculaire liée à l’âge

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Si vous voyez des déformations des lignes droites, une baisse de vision rapide, une tâche sombre au centre de votre vision, consultez rapidement car il s’agit peut-être d’une DMLA si vous avez plus de 50 ans.


Cette maladie est une maladie dégénérative chronique du centre de votre rétine, la macula. Elle peut débuter après 50 ans bien que la plupart des patients aient aux alentours de 70 ans. La zone centrale qui permet la vision fine, la vision des couleurs et des contrastes est altérée. Lire, conduire,coudre,bricoler… devient plus compliqué. Cette pathologie chronique nécessite d’être dépistée après 50 ans notamment s’il existe des antécédents familiaux.


L’autosurveillance est essentielle :





Il existe deux formes de la DMLA :

  • DMLA sèche ou atrophique : c’est la forme la plus fréquente. L’épithélium pigmentaire de la rétine et les photorécepteurs disparaissent progressivement et entrainent une baisse progressive mais irréversible de la vision. A ce jour, il n’y pas de traitement des formes atrophiques.



  • DMLA humide ou exsudative : Son développement est rapide et peut entrainer une perte de la vision centrale en quelques semaines. Des néovaisseaux anormaux apparaissent sous le centre de la rétine et engendrent de l’œdème et des hémorragies. Ces formes sont traitées par des injections intravitréennes régulières d’anti VEGF : Anti facteur de croissance des néovaisseaux. Plus le traitement est instauré rapidement, meilleur sera le pronostic, d’ou l’importance de l’autosurveillance.


Quelle en est l’origine ?

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La DMLA est une pathologie dont on ne connait pas la cause exacte mais elle est multifactorielle.

L’âge: Bien sûr comme son nom l’indique. On peut diagnostiquer cette maladie après 50 ans qui reste rare (1% de la population) mais c’est surtout après 70 ans (20% des patients) et après 80/85 ans environ 50%.


La prédisposition génétique : il y a des familles qui présentent plusieurs cas. Avoir des antécédents familiaux est un facteur de risque et constitue une prédisposition génétique.


Le tabac: qui multiplie par 2 ou 3 le risque de DMLA


L’alimentation : Ayez une alimentation riche en antioxydants (fruits, légumes) et poissons gras.


Les pathologies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle augmenteraient elles aussi le risque.

Traitement de la DMLA

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Forme sèche ou atrophique de la DMLA :

A ce jour, il n’y a pas de traitement des formes atrophiques. Des compléments alimentaires à base d’antioxydants, vitamines, pigments rétiniens et oméga 3 peuvent être conseillés ainsi qu’une alimentation riche en fruits, légumes et poissons gras. Cela a pour but de ralentir l’évolution de la maladie.

Bien sûr, la surveillance est importante. Toute baisse de vision rapide doit faire consulter car une forme sèche peut devenir humide.



Forme humide ou exsudative :

Dans les formes humides ou exsudatives, les patients peuvent bénéficier d’injections intravitréennes (dans l’œil) d’anti VEGF anti facteur de croissance des néovaisseaux afin d’améliorer et de préserver la vision des patients et de contrôler l’évolution de la maladie. Ces injections doivent être régulières et le rythme de suivi est décidé par le médecin en fonction de la fréquence de récidive.


Dans tous les cas, la surveillance de l’autre œil est fondamentale car c’est une pathologie qui peut toucher les 2 yeux.

Comment se déroule une injection intravitrenne ?

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Déroulement de l’IVT


Les injections intravitréennes se déroulent au cabinet car nous avons 2 salles spécifiquement dédiées.


Le patient est tout d’abord préparé par l’assistante ou assistant dans la salle de pré injection avec l’anesthésie qui se fait par collyres et la désinfection qui se fait par la Bétadine. Ce produit antiseptique même s’il est source d’inconfort et d’irritation ou picotements est indispensable à la réalisation de l’injection intravitréenne.

Puis le patient est installé allongé dans une des salles d’injection où une nouvelle procédure d’antisepsie est réalisée.

L’injection est réalisée dans l’œil directement après anesthésie, antisepsie, mise en place d’un champ opératoire stérile et écarteur pour les paupières.

Le geste est rapide et précis. Un rinçage abondant par sérum physiologique stérile est pratiqué afin de limiter au mieux l’inconfort post injection.




Précautions post IVT


Il est recommandé au patient l’instillation de collyres lubrifiants et hydratants dans les jours qui suivent le geste opératoire.

Il est interdit de se baigner, jardiner ou bricoler dans les jours qui suivent.



Risques des IVT


Les risques sont minimes mais ils existent


Les incidents les plus fréquents sont la survenue d’une hémorragie sous conjonctivale (hémorragie sur le blanc de l’oeil) totalement anodine et qui disparait spontanément.

Par ailleurs, le patient peut ressentir des corps flottants ce qui est fréquent et transitoire.

Enfin, de manière tout à fait exceptionnelle, il peut se produire une infection endoculaire, une hémorragie intravitréenne ou un décollement de rétine qui toutes trois sont responsables d’une baisse de vision post injection et qui doivent amener le patient à consulter en urgence.